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Áåçîïàñíîñòü æèçíåäåÿòåëüíîñòè
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Ãåîãðàôèÿ è ãåîëîãèÿ
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Ãîñóäàðñòâåííîå ðåãóëèðîâàíèå è íàëîãîîáëîæåíèå
Ãðàæäàíñêîå ïðàâî
Ãðàæäàíñêîå ïðîöåññóàëüíîå ïðàâî
Æèâîòíûå
Æèëèùíîå ïðàâî
Èíîñòðàííûå ÿçûêè è ÿçûêîçíàíèå
Èñòîðèÿ è èñòîðè÷åñêèå ëè÷íîñòè
Êîììóíèêàöèè ñâÿçü öèôðîâûå ïðèáîðû è ðàäèîýëåêòðîíèêà
Êðàåâåäåíèå è ýòíîãðàôèÿ
Êóëèíàðèÿ è ïðîäóêòû ïèòàíèÿ
Êóëüòóðà è èñêóññòâî
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Ìàòåìàòèêà
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Ñåëüñêîå ëåñíîå õîçÿéñòâî è çåìëåïîëüçîâàíèå
Ñîöèàëüíàÿ ðàáîòà
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ÍÀÓ×ÍÀß ÁÈÁËÈÎÒÅÊÀ - ÐÅÔÅÐÀÒÛ - John Maynard Keynes - (ðåôåðàò)

John Maynard Keynes - (ðåôåðàò)

Äàòà äîáàâëåíèÿ: ìàðò 2006ã.

    Le plan.
    I. Introduction.

1. Les sociétés modernes, les différences avec le monde d’hier. 2. Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIX siècles. 3. Le rôle des grands économistes dans le développement de l’économie. II. John-Maynard Keynes.

    1. Biographie.
    2. Les oeuvres principales.

3. Les approches principales de Keynes, la critique des classiques. a). l’approche macro-économique.

    b). la vision du rôle de l’Etat

c). la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat. d). la critique de la loi de Say.

    e). le remède pour lutter contre le chômage.

f). la place de la monnaie dans l’économie de l’Etat l’efficacité marginale du capital. g). l’approche en termes de flux.

    4. La politique économique en économie ouverte.
    a). la valeur de la monnaie nationale.
    b). la politique de relance.
    c). les enseignements de Keynes et la crise actuelle.

III. L héritage de Keynes dans la pensée économique contemporaine. 1. Les keynésiens.

    IY. Conclusion.
    Y. Bibliographie.
    YI. Suppléments.
    I. Introduction.

1. Les sociétés modernes, les différences avec le monde d’hier.

Notre organisation économique n’est pas universelle. Et pourtant quelles que soient les différences, il existe un certain nombre de fonctions, qui doivent toujours être assurés. Toute société produit, répartit les biens dont elle dispose entre ses membres, et assure à ceux-ci un certain niveau de consommation (plus ou moins élevé, plus ou moins également réparti entre les individu qui constituent la collectivité.... ).

Au-delà de ces convergences, les oppositions entre les différentes sociétés sont nombreuses. Le monde économique d’aujourd’hui diffère de celui d’hier, les technologies actuelles sont beaucoup plus complexes, les serfs ont disparu, le niveau de consommation alimentaire a augmenté, l’instruction s’est developpée, la monnaie est au coeur des échanges. [3, p14]. Mais qu’est qui a formé le visage économique du monde d’aujourd’hui? Quelles sont les racines de la science économique et qui etaient ses fondateurs?

Je voudrais analyser l’approche de John-Maynard Keynes qui a fondé le nouvel courant économique - le keynésianisme dont l’influence sur la pensée économique et sur les politiques économiques pratiquées apres la Seconde Guerre mondiale etait considérable.

2. Les courants les plus marquants de l’économie du XYI-XIX siècles.

L’essor économique qui progresse a partir du XYI-ème sciecle s’accompagne d’une reflexion sur les mecanismes de ce developpement. -Le mercantilisme au XYI-ème siècle “fonde” l’économie politique. Pour les mercantilistes puissance des citoyens et puissance de l’Etat sont liées. Le commere est la source essentielle de la fortune de la nation. La politique économique mercantiliste se fonde sur l’intervention de l’Etat et sur la réglamentation. -La physiocratie au XYIII-eme siècle élabore une doctrine économique fondée sur l’idee d’un ordre naturel qui repose sur le principe de la propriété privée foncière source de la richesse du monde: seule l’agriculture permet de créer des richesses. -Au XYIII-XIX siècles, la France et la Grande Bretagne s’industrialisent, les économistes raisonnent a partir des transformations économiques et industrielles qu’ils observent. Ce sont les classiques. Pour eux les fondements de l’économie libérale resident: dans la présence d’un ordre naturel qui assure l’harmonie entre le intérêts particuliers et l’intérêt général, “la main invisible”. C’est grâce au marché que s’établit l’équilibre entre l’offre et la demande, alors, l’Etat doit être ninimal, pour ne pas se confondre dans les lois économiques naturelles.

-Les marxistesvoient dans la mise en place du capitalisme libéral le renforcement des inegalités sociales. Pour Marx, il n’existe pas de lois naturelles de l’économie. Sa méthode de l’analyse est matérialisme dialectique. Au coeur du système capitaliste se trouvent les rapports d’exploitation entre la bourgeoisie et prolétariat, l’extorsion du surtravail et de la plus value. -En réaction contre les marxistes s’élabore l’analyse néo-classiquedont les représentants croient en économie de marché. Ils affirment la pensée classique: la réalisation de l’équilibre est automatique, l’équilibre se propage sur chaque marché pour détérminer l’équilibre général. Alors, les néo-classiques fondent la micro- économie. -L’approche de J. -M. Keynes s’oppose a la théorie néo-classique. [6, p63].

3. Le rôle des grands économistes dans le développement de l’économie.

Si l’apprentissage de l’économie ne se réduit a la connaissance des grands auteurs, celle-ci est indispensable a une véritable maîtrise des problèmes économiques. La pratique des grands auteurs a d’abord un intérêt historique, dans la mesure ou elle permet de percevoir la facon dont se sont construites lrs sciences économiques mais surtout elle rend plus rapide la compréhention du monde actuel. De nombreux problèmes ont été analysés, discutés, au cours des siècles et, de même qu’on n’aborde plus aujourd’hui un problème mathématique ou physique comme il y a un siècle, de même en économie, des problèmes ont été resolus, des connaissances ont été acquises.... et il est inutile de perdre son temps a éssayer aujourd’hui de tout réinventer. Bien sur la connaissance de la pensée des grands économistes permet de mieux comprendre des clivages, mais aussi les points communs entre les grands courants de la pensée économique contaimporaine. Or, cette connaissance est éssentielle car bien souvent les hypotheses ou les implications théoriques des analyses n’apparaissent au lecteur que dans la mesure ou il connaît les théories économiques developpées par les pères fondateurs de l’économie. [3, p. 308].

    II. John-Maynard Keynes.
    1. Biographie.

J. -M. Keynes est né en 1883, l’année de la mort de Karl Marx. Il etait un fils d’un économiste John Neville Keynes (1852-1942) qui enseigna les “sciences morales” a Cambrige a l’époque ou l’économie politique leur était encore rattachée, est l’auteur d’un ouvrage sur le domaine de cette science qui fit autorité pendant plusieurs decennies. Maynard Keynes fut ainsi un pur produit de Cambrige, l’Universite alors incontestablement la plus reputée outre manche, en raison de la présence d’Alfred Marchall (1842-1924) qui a formé la plupart des économistes britanniques actifs depuis la fin du XIX-ème siècle jusqu’aux environs de la Seconde Guerre mondiale, a commencer par Keynes lui-même. Keynes etudia surtout les mathématiques a l’Université et sa thèse fut consacrée a la théorie des probabilités, mais il etait assistant de Marchall a l’époque ou il la rédigeait et il devint très vite l’un des membres les plus actifs de la profession des economistes de la Grande-Bretagne: éditeur del’Economic Journal, secrétaire, puis le président de la Royal Economic Society. Auteur polifique il fut bientôt lui-même un maître entouré par ses disciples au sein du Club d’économie politique de Cambrige qu’il avait crée. Pourtant l’enseignement et la recherche en économie ne suffisait pas a remplir sa vie. Apres la Premiere Guerre mondiale, qu’il passa au service du Tresor britannique et tant que responsable des relations financières avec les alliés, developpa une activité multiforme puisqu’il fut a la fois financier (heureux en affaires), journaliste, militant politique (au sein du parti libé-ral), mécène et président du Conseil des Arts en même temps qu’économiste. Il ne passait plus au Cambrige que deux jours par semaine et residait a Londres, dans le cartier de Bloomsbury, a coté de ses amis qui comptaient parmi les intellectuels les plus en vue de sa génération. Il avait d’ailleurs renoncé a toucher le moindre revenu de son université. En 1937 les premiers symptômes de la maladie cardiaque qui devait l’emporter obligèrent a Keynes a réduire sensiblement ses activités. Cependent dès le début du deuxième conflit mondial, il se portait volontaire pour reprendre du service auprès de l’Administration britannique au sein de laquelle il fut chargé de deux dossiers très importants: la négotiation des prêts américains a la Grande-Bretagne, pour financer son effort de guerre, et mise sur pied d’un nouvel ordre monétaire international pour l’apres guerre. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, et en dépit d’une santé chancelante, il fut amené a se rendre plusieurs fois aux Etats-Unis, ou il fut, en particulier, l’une des principales figures de la conférence de Bretton Woods (julliet1944) qui donna naissance au FMI et a la Banque mondiale. Lorsqu’il mourut prématurement, en 1946, il etait chargé d’honneur: membre du conseil de la Banque d’Angleterre, docteur honoris causade plusieurs universités (dont la Sorbonne) et baron de Tilton depuis 1942, ce qui lui avait ouvert la porte de la Chambre de Lords. [1, pp58-59].

    2. Les oeuvres principales.

Les premiers livres de Keynes étaient les ouvrages plutôt dictées par les circonstances“Monnaie et finances indiennes”(1913), porte la trace du passage de Keynes dans la haute fonction publique, entre la fin de ses etudes et le début de sa thèse, “Les conséquences economiques de la Paix” (1919) temoignent de l’indignation de Keynes devant las conditions imposées à l’Allemagne apres la Première Guerre mondiale (dans lesquelles il voyait les germes des conflits futurs); enfin“La reforme monétaire” (1923) est le resultat direct des contributions de Keynes en tant qu’éditeur des supplé-ments économiques de Manchester Guardian. En 1930 a paru le premier grand livre de théorie économique, le “Traité de la monnaie”. On y trouve tout ce qu’on pouvait attendre, à cette époque d’un traité exhautif , depuis les statistiques sur la masse monétaire et la vitesse de circulation jusqu’à une théorie monétaire du cycle économique. Il contient surtout un premier exposé de la fonction keynésienne de demande de monnaie, qui constitue, retrospéc-tivement son apport principal.

En 1936, enfin, paraît la “Théorie genérale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie”, le livre qui va asseoir durablement la gloire de Keynes. Pourquoi ce nouvel ouvrage moins de 6 ans après le“Traité de la monnaie” dans lequel il pensait déjà avoir apporté une contribution éclatante à la science économique ? La réponse n’est pas à chercher ailleurs que dans la crise éconiomique qui démarre en 1929 et qui na se plonger jusqu’à la guerre. Les theories du cycle comme celle du “Traité.... ”, qui s’intéressait principalement aux variations des prix, perdaient toute patience dans la situation des années 30, marquées par une quasi-constance des prix et l’enfoncement dans la depression avec des niveaux de chômage jamais atteints auparavant. A situation inédite explication inédite. Le génie de Keynes a su plus tot que les autres, proposes une telle explication et l’imposer à la profession des économistes. Mais pour y parvrnir, il fallait rompre complétement avec les manières de raisonner anciennes, “s’affranchir des idées préconçues”. Keynes n’a pas adapté un modèle ancien, il a, ainsi qu’il l’écrit lui-même, revolutionné la science économique. L’ensemble des traveaux de Keynes a profondement marqué non seuleument l’histoire de la pensée économique, mais aussi les politiques économiques effectivement adop-tées dans le monde en particulier après la Seconde Guerre mondiale. [1, pp59-61].

3. Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

L’analyse keynésienne constitue une critique sévère de l’analyse neo-classique, sur les points essentiels, et semble apporter une triple rupture; ce n’est pas seuleument le champs de l’économie qui se modifie: c’est aussi l’objet et les instruments d’analyse. Il oppose sa théorie à celle des néo-classiques.

    a). l’approche macro-économique.

-Macro économique, son analyse établit d’emblée des relations entre les agrégats au niveau le plus global: le fonctionnement global d’ une économie ne peut être déduit de l’agrégation (c’est-à-dire de la somme ) des comportements individuels il a sa logique propre. Aux decisions individuelles retenues par l’analyse traditionnelle, Keynes va substituer la prise en considération des comportements de groupes, de catégories globales. Depuis le dernier tiers du XIX-ème siècle, le marché, l’offre, la demande et le prix étaient devenus les préoccupations principales des économistes: c’était bien le comportement de l’individu isolé, de l’homo oeconomicus (consommateur individuel ou producteur individuel) qui était priviligié, la demande globale, la demande globale (ou l’offre globale) qui semanifestaient sur le marché n’étaient que la somme des comportements individuels, le tout apparaissait comme la somme des parties.

Or l’univers de Keynes est, en partie au moins, un univers de la totalité, se sont des quantités saisies au niveau le plus global qui sont prises en compte: le produit national, le revenu national, l’investissement, la consommation, la demande, non pas d’un individu mais d’une collectivité: le comportement collectif a une logique différente de celle de l’individu: ce qui est sage pour un individu donné peut être une folie pour une collectivité.

C’est ce qu’il est convenu d’appeler le “sophisme de composition” un individu donné peut au cours d’un spéctacle, tenter d’améliorer sa vision en montant sur une chaise; mais si tous les spéctateurs font de même, il n’en résultera aucune amélioration pour l’ensemble.... Si tous les individus tentent d’accroître leur épargne en période de la depression, il est possible que l’épargne globale soit en fin de compte réduite: ainsi on ne peut invoquer la sagesse du comportement particulier à l’appui de la gestion des affaires de la collectivité. Le tout n’est pas (ou pas seuleument) la somme des parties. [6, p75].

    b). la vision du rôle de l’Etat

L’analyse de Keynes intègre l’Etat , acteur essentiel, et préconise son intervention pour pallier les défaillanes de l’économie du marché. [2, p. 57 ]. L’Etat ne doit plus se contenter du rôle de gendarme préconisé par les néo-classiques; il peut et doit agir, intervenir dans l’économie si l’initiative individuelle est défaillante. [6, p75]. Keynes, partant du constat que la théorie des néo-classique de l’équilibre est inopérante pour assurer le plein emploi, propose une action très pregante de l’Etat pour briser le cercle vicieux de la crise. Comment pourrait-on espérer une issue favorable alors que les investisseurs, faute d’une demande solvable suffisante, sont découragés? Selon Keynes, le niveau de l’emploi est principalement lié àcelui de la demande effective (ou solvable). Il convient donc que l’Etat intervienne directement (par une politique budgétaire de dépences publiques) et indirectement (par ses politiques monétaire, fiscale, du crédit etc...) dans les fonctions de consommation et d’investissement. Constatant que les catégories sociales défavorisées sont celles dont la couverture des besoins par les revenus disponibles est la moins élevée, il pose la nécessité de lier la politique d’intervention economique à une politique sociale de réduction des inégalités. Pour ce faire il prône un accroissement significatif du revenu des plus défavorisés et la mise en oeuvre d’une réforme fiscale. Pour ce qui est de la fonction d’investissement, l’auteur suggère une politique de crédit abondant et àbon marché, ainsi qu’une relance par les commandes publiques, voire même la prise en charge, par l’Etat de certaines activités de production. C’est dire que progressivement, le Budget de l’Etat est devenu une énorme machine à rédistribuer des richesses en considération de l’objectifs économiques et sociaux.

c). la place de l’ emploi du revenu et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat.

- La deuxième rupture est alors clairement énoncée: l’emploi, le revenu et le niveau d’activité cessent d’être des données et deviennent des variables, le plein emploi n’ est plus censé être l’état permanent vers lequel les forces spontannées du marché, la main invisible ramènent inéluctablement l’économie: Keynes contre la tradition ricardienne, rejette la lois de Say et rejoignant certaines institutions de Maltus, montre la possibilité d’équilibre durable de sous-emploi, en ce sens que les équilibres de mar-ché conduisent à des situations où tous les travailleurs ne sont pas nécessairement employés.

    d). la critique de la loi de Say.

La loi de Say. On y trouve chez Jean-Baptiste Say, pour la première fois d’une façon systématique; l’idée de l’équilibre. J-B Say formule la necessité de l’équilibre pour la loi des débouchés; une loi qu’il formule d’une façon suivante: “les produits s’échangent contre les produits”. Explicitons le mécanisme: pour une marchandise qui est offerte sur le marché, des salaires ont été versés à ceux qui ont contribué à la production de cette marchandise. Ces salaires vont être dépensés, ils serviront à acheter d’autres marchandises où même celles-là: de nouveau les revenus seront aussi payés, et en fin de compte, la marchandise offerte - à condition qu’elle corresponde à un besoin réel - trouvera sa propre demande. [6, p325]. Quand les entreprises anticipent une demande insuffisante, l’économie connaît le sous-emploi.... Lorsque ceux-ci établissent leurs plans de production et d’embauche, ils le font à partir d’une demande qu’ils éstiment en fonction des donées objectives - leur carnets de commande mais aussi d’ une intuition. La demande effective est composée à par-tir de l’anticipation par les entrepreneurs d’un niveau de demande pour les biens de consommation et pour les biens de l’équipement.... La demande effective se traduit alors par une offre effective et une seule. Celle-ci se réalise à partir des plans de production anticipés, si les hipothèses étaient multiples, une fois les décisions prises; il n’ y a qu’une seule réalisation. Mais il n’y a qu’une chance trés limitée que la demande de biens de consommation globale anticipée s’ajuste exac-tement à celle réelement rencontrée. De plus, rien n’assure que les biens de production demandés et les biens de consommation anticipées soient dans de bonnes proportions....

Il en résulte toujours un risque de sous-utilisation des capacités productives ou d’insuffisance de biens d’équipement.... Dans le schéma keynésien l’offre ne crée pas exactement la demande correspondante: nous sommes en totale contradiction avec la théorie classique pour laquelle la loi de J-B Say affirme l’équilibre macroéconomique. [6, p326-327]

La place de l’emploi du revenu de la monnaie et du niveau d’activité dans l’économie de l’Etat, selon Keynes.

    Dépences de biens
    de consommation
    prévues.
    Anticipations Demande
    des effective. entrepreneurs.
    Dépencses de Plans de production
    biens d’équipe- mis en oeuvre par
    ment prévues. les entreprises
    = offre .
    Rétroaction
    Depenses
    réelles.
    Revenus. Niveau d’emploi.
    e). le remède pour lutter contre le chômage.

Forgé dans les anées trente en réaction au “laissez-faire” des économistes néo-classiques, le modéle keynésien constitue un vigoureux plaidoyer pour une politique activede lutte contre le chômage pour les mesures de soutien de la demande. Rappelons que, dans l’approche néo-classique, la rationalité des comportements individuels et le bon fonctionnement des marchés suffisent à réaliser l’équilibre entre l’offre et la demande sur tous les marchés y compris celui de travail. En cas de chômage l’excès de l’offre de travail sur ce dernier marché provoquera une baisse des salaires qui incitera les entreprises à embaucher d’avantage et certains chômeurs à abandonner leur recherche d’emploi. En d’autres termes, pour les néo-classiques, les demandeurs d’emploi sont des gens qui ne sont pas intéressés à travailler au taux de salaire courant: tout chômage est volontaire, l’économie tourne toujours au plein emploi et de capacités de production, toute politique économique est superflue.

Pour J. -M. Keynes, à l’inverse, l’ajustement par la baisse des salaires ne s’opère pas car il se heurte à l’opposition des salariés. Si les salaires nominaux sont rigides à la baisse, la seule façon de stimuler l’embauche des entreprises consisterait, si l’on s en tient aux hipothèses néo-classiques, à favorises une hausse du niveau général des prix et donc une baisse dessalaires réels, en accroisement la masse monétaire. Labaisse des salaires réels ne joue toujours qu’un rôle secondaire chez Keynes dans la réduction du chômage. Le volume d’emploi est en effet déterminé par le niveau de la demande effective , c’est-à-dire de la demande anticipée par les entrepreneurs, qui conditionne leur plans d’investissement.

Pour un niveau donné du taux d’intérêt, l’investissement sera d’autant plus rentable et donc soutenu, que la demande effective sera elevée. Mais l’accumulation d’investis-sement tend mécaniquement à réduire la rentabilité attendue des nouveaux projets. Lorsque celle-ci tombe en dessous du taux d’intérêt, l’initiation à investir devient nulle, l’investissement chute et avec lui l’emploi. Le remède consiste à redresser l’initiation à investir en baissant le taux d’intérêt, ce que la politique monétaire est à même d’obtenir en acroissant l’offre de la monnaie. Mais Keynes doutait que cela soit suffisant. Pour mieux encourager les entreprises à investir, il suggérait d’acroitre simultanément la dépense publique, autrement dit de pratiquer une politique budgétaire expansive. Le surcroît de dépense publique n’aura en effet d’impact positif sur l’activité que s’il n’est pas compensé par une hausse équivalente des impôts. Il est donc justifié de laisser le déficit public s’accroître dans les périodes de sous-emploi. Le même résultat pourrait en principe être obtenu par une baisse des impôts. Mais lorsque le chômage est elevé, le risque est grand que les ménages inquiets pour l’avenir, épargnent une partie de ce surcroît de revenu au lieu de le dépenser, de sorte que l’effet sur la demande sera moindre.

En soutenant la demande présente et en orientant favorablement les anticipations des entreprises concernant la demande future, la politique économique a donc la possibilité de lutter efficacement contre le chômage. Mais l’approche du plein emploi, la poursuite de la politique expensive risque de susciter de nouveaux déséquilibres en l’occurence un excès de demande sur le marché de biens et donc une hausse du niveau général des prix. Sans doute l’emploi et la croissance forment-ils les deux premiers côtés de ce qu’on a appelé le carré magique des objectifs de la politique économique. Mais celle-ci doit aussi veiller à préserver la stabilité des prix et l’équilibre des échanges extérieurs. [4, p692].

f). la place de la monnaie dans l’économie de l’Etat l’efficacité marginale du capital.

La monnaie cesse d’être considerée comme un simple lubrifiant, un voile. La monnaie n’est pas neutre, elle n’influence pas seuleument le niveau des prix, mais également le niveau de la production. Pour Keynes l’efficacité marginale du capital est très précise-ment le taux interne de rendement (ou le taux de rentabilité interne) le plus élevé qu’il est possible d’obtenir en augmentant d’une unité l’investissement dans l’ensemble de l’économie. Par rapport aux néo-classiques (qui parlent de productivité marginale du capital), l’originalité de Keynes sur ce point réside seuleument dans le fait - mais il est décisif - qu’il affirme que les projets futurs qu’il s’agit d’actualiser avant de décider ou non d’investir sont incertains. Ils dépendent donc d’après Keynes - des anticipation des entrepreneurs c’est-à-dire de la façon dont ils perçoivent l’avenir. Ces anticipations peuvent se modifier brutalement et jouer ainsi un rôle en général plus décisif que les variations du taux d’intérêt sur le niveau de l’investissement. [4, p713].

    g). l’approche en termes de flux.

La troisème rupture est au niveau des instruments: à l’approche traditionnelle en termes de prix, Keynes va substituer une approche nouvelle en termes de flux, privilégiant le circuit contre le marché. D’ou l’utilisation des agrégats (investissement, consommation, revenu, dépence, épargne): l’idée n’est pas certes neuve; elle rejoint certaines analyses de Quesnay et de Marx, du prosessus de production naît une redistribution de revenus qui engendre à son tour une dépense et donc un achat de produits; le marché n’apparaît alors que comme un moment de circuit. La régulation, l’intervention de l’Etat et donc la politique économique deviennent désormais possibles; car s’il est impossible et déraisonnable de prétendre à suivre la trace dans l’économie nationale les gouttes d’eau que sont les micro-décisions, il devient possible de suivre les conséquances de macro-décisions, l’évolution des principaux agrégats. [6, p75].

    Schéma de la théorie keynésienne simplifié.
    Revenu Consommation Demande effective
    Propension à
    consommer Investissement Production
    Politique Taux d’intérêt Initiation à monétaire investir
    Préference
    pour la Emploi
    liquidité
    Anticipations Efficacité
    des marginale Revenu
    entrepreneurs du capital
    4. La politique économique en économie ouverte.
    la valeur de la monnaie nationale.

Dans la “Théorie générale.... ” Keynes raisonne principalement en économie fermée. Bien qu’il ne nous ait pas laissé une présentation systématique de sa théorie dans l’hipothèse d’un système ouvert, il n’ignorait rien de la question des échanges extérieurs, qui se trouve déjà au coeur de “Monnaie et finance indiennes” et qui sera encore, trente ans plus tard, l’objet de son projet de réforme du système monétaire international. Il vivait à une époque particulièrement mouvementée au point de vue des relations internationales et il n’a pas cessé de s’y intéresser tout au long de sa carrière d’économiste. Keynes a ainsi consacré nombre de ses écrits de l’entre deux guerres à batailler contre les erreurs de la politique économique menée dans son pays. La contreverse la plus célèbre l’a opposé en 1925 à Winston Churchill. Celui-ci, qui était alors chancelier de l’Echiquier, avait décidé de retablir l’étalon-or à la parité d’avant guerre; ce qui revenait à réévaluer la livre par rapport au dollar de 10%. Les prix des produits anglais en dollar se trouvaient ainsi renchéris de 10%. Une telle mesure n’aurait une justification économique que si les Etats-Unis avaient connu une inflation plus rapide que la Grande-Bretagne, ce qui n’était pas le cas. Dans ces conditions les conséquences sur les industries exportatrises anglaises étaient immédiatement prévisibles: compétiti-vité en baisse, efforts des entrepreneurs pour réduire les salaires, troubles sociaux et, finalement, protection douanière et/ou dévaluation inévitable de la livre. Les faits vérifièrent en tout point les prévisions de Keynes jusqu’à la dévaluation de la livre en 1931, bientôt suivie de l’instauration d’un tarif douanier très protectionniste. Keynes qui avait dénoncé l’étalon-or comme une “relique barbare” des 1923 dans la “Réforme monétaire”, n’était aucunement sensible au mythe de la “livre forte” et ne comprenait pas que - au nom des préjugés d’un autre âge - Churchill ait pu compromettre la santé de l’économie britannique. Partant de là, l’équipement extérieur devait être atteint par les moyens pénalisants en termes d’emploi.

    b). la politique de relance.

La contreverse de 1925 n’a qu’un intérêt historique. Les partisans de l’étalon-or pensaient que le niveau du taux de change importait peu, car les prix et les salaires ne pouvaient manquer de s’ajuster de telle sorte que la competitivité fût maintenue. Au contraire, étant donné le sous-emploi qui existait déjà en Grande-Bretagne, Keynes était opposé à toute réévaluation de la livre. Réaliste, il savait bien que le coût électoral d’une baisse des salaires nominaux était trop élevé pour un gouvernement démocra-tique et, de fait, à la fin des anées vinght; il constatait que les prix avaient bien diminué depuis le rétablissement de l’étalon-or, les salaires nominaux n’avaient pratiquement pas bougé. A l’évidence, la situation des entreprises avait empiré ce qui expliquait pourquoi l’emploi ne parvenait pas à augmenter.

Dès cette époque, avant même le début de la crise de 1929, Keynes recommandait que l’Etat prêt l’initiative d’une relance par des grands traveaux publics. En 1930, il prit parti pour une politique monétaire volontariste accompagnée par la mise en place d’un système protectionniste. Keynes, en effet, n’était pas alors favorable à une dévaluation de la livre pour des raisons liées essentiellement à son rôle de monnaie de réserve. [1, p68].

    c). les enseignements de Keynes et la crise actuelle.

L’épisode précédent rélève les grandes lignes des recommandations que Keynes pourrait formuler aujourd’hui, face à la crise d’emploi. Il demanderait d’abord que, au delà des discours, l’objectif de plein-emploi retrouve une priorité effective. Dans une optique macroéconomique, le retour au plein-emploi passe par des politiques de relance qui se déclinent, comme on l’a vu, à la fois sur le plan budgétaire et sur le plan monétare: Toutefois il ne manquerait pas de rappeler les éléments suivants:

-D’abord que l’on ne peut pas relancer l’économie dans un seul pays tout at maintenant la parité de la monnaie en régime de libre échange et de liberté des monuments de capitaux. Comme nous avons appris, depuis Keynes, qu’une dévaluation (ou un tarif protectionniste, qui revient à peu près au même résultat) ne parvienent pas à délivrer une économie très ouverte comme celle de la France - de la contrainte extérieure, on voit que le cadre idéal d’une politique de relance serait l’Union Européene (beaucoup plus fermée; dans son ensemble, à l’égard du reste du monde). Keynes n’était d’ailleurs pas loin de cette vérité lorsqu’il expliquait, dans le “Traité.... ”, que le succès de la politique monétaire de relance supposait la coopération internationale.

-Ensuite que, même en faisant abstraction des mouvements de capitaux éventuellement déstabilisant; l’efficacité de la politique monétaire n’est pas toujours garantie. Il y a en effet une grande différence entre la relane par le budget qui peut avoir un impact direct sur la demande globale et la relane monétaire qui a nécessairement un impact indirect via la baisse du taux d’intérêt. Tout dépend de l’élasticité de l’investi-ssement au taux d’intérêt. Or on sait qu’il ne suffit pas de baisser le coût des emprunts pour convaincre les entreprises d’investir. La condition essentielle de l’investissement est la confiance des entrepreneurs dans l’avenir, l’anticipation d’un redémarrage de la demande. A la fin des anées vinght, la rentabilité des entreprises britanniques était insuffisante. Ce n’est pas le cas pour les entreprises française d’aujourd’hui. Mais le manque de confiance dans l’avenir, lié à l’importance du chômage aussi bien qu’à la mondialisation, suffit à expliquer dans l’optique keynésienne pourquoi les entreprises n’investissent pas malgré des taux d’autofinancement record. [1, p 68].

III. L héritage de Keynes dans la pensée économique contemporaine.

Après avoir regné presque sans partage sur l’analyse macro-économique et inspiré les politiques économiques des “Trente Glorieuses”, la pensée keynésienne a subi, depuis le début des anées 70, des revers de fortune et des attaques théoriques désavantrises, qui ont pu suggérer qu’elle pouvait désormais être rangée au magasin des idées dépassées. Le discrédit qui pèse sur les analyses qualifiées keynésiennes, parmi les économistes européens, et notamment français, n’a d’égal que la défiance ou le sentiment d’impotence que suscitent les politiques macroéconomiques dites keynésiennes. Pourtant, la plupart des difficultés macroéconomiques dont souffrent aujourd’hui les économistes européens ont des airs résolument keynésiens, la réthorique politique également; à tout le moins peut-on y diagnostiquer des déséquilibres - chômage, faiblesse de la croissance, de la demande, etc. - qui ne semblent pas en passe de se corriger spontanément par le seul jeu du marché. Depuis environ deux décennies, aux Etats-Unis surtout, de nouveaux courants d’ana-lyse macroéconomique, revendiquant plus ou moins explicitement l’héritage de la pensée keynésienne, cherchent à redonner des fondements et une legitimité aux institutions keynésiennes et aux interventions qui s’en réclament. [1, p. 62 ].

    1. Les keynésiens.

Alors, on peut dire que la pensée de Keynes a donné lieu à des interprétations diverses. Tout un courant dominant s’est efforcé de réaliser la synthèse entre les analyses néo-classique et keynésienne: en témoignent les traveaux deHicks et de Samuelson. Plus récement, la “théorie du déséquilibre”, courant représenté en France parE. Malinvaud et Benassy, reformule l’équilibre général en intégrant certaines hypothèses de Keynes (rigidité des prix en courte période).

D’autres théoriciens incistent au contraire sur la rupture entre Keynes et l’économie classique. C’est le cas de l’Ecole de Cambrige avec J. Robinson et certains écono-mistes français (Barrère, Fitoussi, Poulon). Enfin les successeurs de Keynes, en élargissant son analyse à la longue période, ont élaboré des modèles de croissance spécifiant les conditions de l’équilibre sur les marchés. Les plus connus sont ceux de Harrod et Damar. Les politiques dites keynésiennes désignent d’abord les politiques anticrise de relance par la demande. Plus largement, elles englobent les politiques sociales et les politiques de plein-emploi développées après la Seconde Guerre mondiale à partir des rapportsBeveridge (1942 et 1944) qui constituent leur soubaissement doctrinal. En règle générale, les politiques d’inspiration keynésienne relativement l’efficacité de l’instrument monétaire et privilégient l’action par le budget. [2, p57 ].

    IY. Conclusion.

L’apport de J. -M. Keynes à la théorie économique est indiscutable. Toutes les politiques de l’après-Deuxième Guerre mondiale s’inspirent plus ou moins largement de ses principes jusqu’aux années 1973. Si Keynes s’inscrit dans une analyse traditionnelle, la “Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie” (1936) semble indiquer une rupture sur plusieurs points avec l’analyse traditionnelle. Il raisonne en termes glaubaux, ce qui l’intéresse ce sont des agrégats, production, consommation, revenu, investissement au niveau national. Les néo-classiques fondent leur théorie sur la rationnalité de “l’homo oeconomicus”, sur l’ordre naturel qui fait de l’intérêt collectif la somme des intérêts particuliers, sur l’équilibre général qui résulte du bon fonctionnement du marché. Pour Keynes il n’y a pas de passage obligé entre intérêt individuel et intérêt collectif; et l’équilibre du marché peut être un équilibre de sous-emploi. (voir p. 22) En conséquence l’Etat ne doit pas se contenter d’un rôle minimal, il doit pallier nottament les insuffisances de l’initiative individuelle, il peut être interventionniste. En effet, en privilégiant les agrégats, Keynes raisonne en termes de flux et de circuit: le marché n’est plus l’épicentre de la construction économique mais un moment de circuit, et les prix ne sont plus mécanisme régulateur unique. Ils fondent la macroéconomie modèrne. [6, p63].

Je crois qu’il faut étudier et developper les idées de Keynes, car; comme l’histoire et la situation économique d’aujourd’hui le prouvent, ses approches pourraient être utiles pour lutter contre la crise économique contemporaine.

    Y. Bibliographie.

1) Découverte de l’économie 2. Histoire de la pensée economique ¹ 280, mars-avril 1997. J. -I. Capul. La documentation française.

2) Dictionnaire d’économie et de sciences sociales. C. -D. Echaude-maison, F. Bazureau, J. -P. Cendron. ed. Hatier, 1989.

3)Initiation à l’économie. Les concepts de base. Les techniques, les grands économistes. J. Brémond, M. -M. Salort. ed. Hatier, 1986.

    Nouveau manuel. Sciences économiques et sociales.
    P. Combemale, J. -P. Pirou. ed. La découverte, 1995.

Sciences économiques et sociales. La nouvelle donne mondiale des années 90. C. -D. Echaudemaison, G. Bensaid, M. Bernard, C. Dargent. ed. Nathan 1990.

6) Un monde en mouvement. C. -D. Echaudemaison, M. Bernard, M. Drouet, N. Pinet. ed. Nathan 1987.

    YI. Suppléments.
    Des conceptions radicalement opposées.
    Les classiques
    Keynes
    optimisme
    pessimisme
    prévision parfaite
    incertitude
    laisser-faire
    interventionnisme

processus d’équilibre automatique sur tous les marchés en situation de concurrence La concurrence ne suffit pas à garantir l’équilibre, aussi bien sur le marché du travail (chômage involontaire) que sur le marché de biens (rejet de la loi de Say)

    ajustement par les prix
    ajustement par les quantités

on peut trouver le plein-emploi par la baisse du salaire nominal la baisse du salaire nominal conduit plutôt à l’aggravation du chômage

    économie de l’offre
    economie de la demande

la redistribution des revenus en faveur des plus pauvres décourage la production

la redistribution augmente le propension à consommer, la demande et la production

    libre-échange
    protectionnisme
    stabilité du taux de change
    taux de change ajustable

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